"L'étincelle est née dès la deuxième année"

Lyne Watillon, élève de 5e technicien-automaticien, se souvient avec enthousiasme : « L’étincelle est née en deuxième secondaire. Dans notre école, l’Athénée Royal Louis Delattre de Fontaine-l’Evêque, on peut choisir entre différentes options en deuxième année. On peut ainsi choisir un truc qui nous intéresse vraiment, pendant deux heures par semaine. L’option Fer-électricité m’atout de suite attirée. Et j’ai été totalement convaincue quand j’ai vu tous ces outils et que j’ai su que j’allais faire quelque chose de mes mains.

"Au début, c'était dur"

En troisième, j’avais d’abord opté pour les sciences fortes. Mais c’était trop dur pour moi. Donc, j’ai changé vers l’électromécanique.

Mes parents étaient tout à fait d’accord. Ils voyaient bien à quel point cela m’intéressait.

Au début c’était dur, je suis assez timide et j’avais parfois du mal à m’intégrer avec certains garçons. Mais après, ça s’est arrangé, je me sens à l’aise et cela ne me dérange pas du tout d’être la seule fille dans une classe de garçons.

Mon conseil à toutes les filles : il ne faut pas avoir peur de faire ce qu’on aime ! Essayez, si cela vous tente et vous intrigue.

"Je ne sais pas encore vraiment quels métiers on peut exercer après cette formation"

Maintenant, en 5e technicien-automaticien, on commence à approfondir : la domotique, par exemple, qui est l’avenir.

J’aime beaucoup cette formation, c’est vraiment le bon choix pour moi. Mais, en fait, je ne suis pas encore très au courant des métiers du secteur de l’électrotechnique. Je n’ai pas d’idée des métiers et du genre de jobs que je pourrai faire après.

Pour en savoir un peu plus sur ce que je pourrai vraiment faire après cette formation, je vais travailler pendant les vacances de Noël dans un labo de Gosselies. En tant qu’étudiante, j’y contrôlerai probablement le fonctionnement des machines. Je suis curieuse de voir ce que je vais y apprendre et de voir si je m’en sors avec ce que j’apprends à l’école !