Salle blanche, c'est quoi ?

La salle blanche (ou 'cleanroom') est une pièce stérile où l’atmosphère est sous contrôle, tant au niveau de la température que de l’humidité, de la pression et de l’empoussièrement. Idéal pour des activités de recherche et développement très pointues ! Un exemple connu de salle blanche ? Le bloc-opératoire d’un hôpital, qui doit être parfaitement stérile à tout moment.

Tout le monde (ou presque) veut une

« Les salles blanches sont apparues lorsque les américains et les russes se sont lancés à la conquête de l’espace », explique Manu Xhauflair, administrateur délégué chez Applicair. « Il leur fallait des environnements extrême-ment propres pour produire leurs pièces. La moindre impureté pouvait, par frottement, provoquer un échauffement susceptible d’enflammer le module spatial » Traditionnellement, les salles blanches sont utilisées dans le secteur de l’aérospatial, les hôpitaux, l’industrie pharmaceutique et les biotechnologies en général. Dans les années à venir, elles pourraient aussi s’imposer dans des secteurs toujours plus novateurs, comme l’électronique mais aussi l’agroalimentaire où les normes de propreté sont toujours plus drastiques. Ce domaine d’expertise a donc énormément d’avenir.

Voorbeeld cleanroom: operatiekamer ziekenhuis

La société Applicair, basée à Herve (Province de Liège) conçoit des salles blanches « clé sur porte » depuis le milieu des années nonante. En 25 ans, elle a vu le secteur évoluer, et les perspectives s'élargir considerablement.

« C’est un boulot assez varié, notamment parce qu’on travaille avec du matériel et des marques différentes. Mais il faut continuer à se former régulièrement : les demandes des clients et les technologies évoluent constamment. La tendance actuelle, c’est le suivi et l’enregistrement des données ainsi que le contrôle à distance. 

Manu Xhauflair, projectleider en elektromechanicus bij Applicair

Un nouveau défi pour les électriciens

La salle blanche est un carrefour de technologies où l’électricité tient une place super importante. « Nous avons constamment besoin de notre électromécanicien, que ce soit pour la conception, l’installation ou le dépannage », explique Manu Xhauflair. Au-delà des tâches industrielles classiques (alimentation et éclairage), une salle blanche demande un important travail de câblage, d’implémentation de sondes et d’automation/régulation. « En phase d’exécution, le poste électricité d’une salle blanche classique de 250m2 mobilise 8 personnes pendant 3 mois, en atelier et sur site ! »

Salles blanches