« Avant ça, j’étais dans le général, en sciences éco. Mais ça ne me plaisait pas vraiment. Du coup, je ne me donnais pas à fond. J’ai donc dû chercher une autre section. Mais que choisir ? Je n’en avais pas la moindre idée. Jusqu’à cette journée portes ouvertes, dans une école, où j’ai rempli un questionnaire sur mes centres d’intérêt et mes talents. D’après les résultats, j’étais faite pour l’électricité. L’idée ne m’avait jamais traversé l’esprit ! Mais plus j’y ai réfléchi et plus je me suis rendu compte que c’était mon truc. Je n’aime pas rester assise, j’adore les tâches manuelles et je suis plutôt adroite de mes mains. En même temps, je veux réfléchir et acquérir des connaissances. J’ai donc décidé de tenter le coup. »
« Ce qu’on apprend est utile et intéressant. La seule chose à laquelle j’ai eu du mal à m’habituer, c’est d’être la seule fille de la classe. Les garçons ont eu du mal aussi, d’ailleurs, comme s’ils ne savaient pas comment se comporter avec moi et qu’ils devaient faire attention à ne pas dire quelque chose qu’il ne fallait pas. Heureusement, le malaise s’est vite dissipé et nous avons peu à peu développé un vrai esprit de groupe. Si tu es une fille et que tu t’intéresses à la technique, il ne faut donc pas te laisser intimider par ce ‘monde d’hommes’. Le fait d’être une fille n’a jamais posé problème pour le travail en tant que tel. Bon, c’est vrai qu’il faut parfois porter de lourdes charges, mais il y a aussi des hommes moins costauds, pas vrai ?! Il y a même des avantages à être une femme : j’ai toujours été reçue avec beaucoup d’enthousiasme pour mes stages. »
« Mais je n’ai encore rien accepté. Les possibilités sont tellement nombreuses que je préfère les explorer encore un peu avant de me décider. En revanche, je sais que je veux bosser dans le secteur industriel. Une usine abrite des machines tellement différentes, par exemple pour trier les produits de manière automatique, coller des étiquettes, les scanner ... Chacune de ces machines doit être réglée différemment et peut avoir des défauts différents. Le travail est donc très diversifié, c’est trop stylé ! »